Les endroits remarquables

L’église Saint-Thomas outre sa remarquable architecture regorge de trésors intérieurs tels que ses célèbres orgues, sa riche collection de monuments funéraire, ses vitraux ou encore sa magnifique fresque datant du XVème siècle, autant de merveilles à découvrir.

L’église porte le nom du disciple Thomas qui a douté de la résurrection du Christ. Il refuse de croire avant d’avoir vu les marques de la Crucifixion. Dans le récit de l’évangéliste Jean, une rencontre personnelle entre Thomas et le Christ va permettre au disciple d’accueilli le ressuscité comme son Seigneur et son Dieu (cf. Jean 20, 24-29). Cette incrédulité lui vaut le surnom de « Thomas le sceptique ».

Cette rencontre est représentée à quatre endroits différents dans l’église :

  • Sur le médaillon central du grand vitrail au-dessus de l’orgue Silbermann.
  • Sur la face avant de l’autel. Recouvert d’un plateau en chêne, l’autel de grès clair date de 1744. A chaque angle, un ange agenouillé soutient de ses bras tendus le dessus de l’autel. Sur le panneau central, le bas-relief représente de nouveau la scène de l’apôtre Thomas touchant la plaie du Seigneur.
  • Sur la clé de voute de la chapelle Saint-André, datant de la fin du XVème siècle. Dans celle-ci, on retrouve également sur le mur assez étroit entre les deux fenêtres les restes d’une fresque de la crucifixion. Elle présente la particularité que le Christ y incline sa tête à droite tandis qu’il la tient ordinairement penchée à gauche dans les tableaux du Moyen-Age.
  • Sur le tympan du transept sud. Ce tympan provient sans doute de l’ancien portail occidental et se trouve actuellement sur la cloison séparant le croisillon sud du transept du chœur. Cette œuvre a été réalisée vers 1225 par les sculpteurs venus de Chartres pour travailler à la cathédrale auxquels nous devons par exemple les célèbres statues de l’Eglise et de la Synagogue au portail sud ou encore le Pilier des Anges. Elle représente le Christ ressuscité, entouré des disciples Pierre et Jean, saisissant la main de Thomas pour lui faire toucher la blessure qu’il porte sur le côté, plaie occasionnée par la lance du soldat romain qui s’était ainsi assuré de sa mort.